Indicateur | baromètre français des prix de l'énergie

 

 

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2017


Mise à jour du 16 mai 2017

 

 

 

 

 

 

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
Pour plus d'information, voir http://energytransparency.info/

2017


Mise à jour du 20 mars 2017

Les prix de l’énergie stables en février

- Après 5 mois de hausse consécutifs, les prix de l’énergie sont restés stables au mois de février
- Le prix du baril de pétrole s’est stabilisé en février, expliquant en grande partie la stabilité des prix observée

Les prix de l’énergie se sont stabilisés en février, après 5 mois consécutifs de hausse largement liée à l’augmentation des prix des énergies fossiles.
Le prix du pétrole s’est stabilisé en février 2017, après plusieurs mois de hausse liée notamment aux dynamiques enclenchées par les pays producteurs de pétrole pour mieux maîtriser leurs volumes de production. Cela a des conséquences sur le prix des carburants pour les transports, mais aussi du fioul domestique, qui affichent des évolutions modestes. Il en va de même pour le prix du gaz naturel dont les cours sont légèrement orientés à la baisse.
Le fioul domestique a connu une légère baisse de 0,3%, s’expliquant aussi par la fin de la période hivernale. De leur côté, essence et diesel ont augmenté respectivement de 0,4% et 0,1%.

 

 

Le gaz naturel a quant à lui baissé de 0,5%, après une forte hausse en janvier. Cette baisse, que l’on retrouve aussi dans le tarif réglementé du gaz, reflète la baisse des coûts d’approvisionnement des fournisseurs observée pendant le mois de Janvier.
Le baromètre des prix de l’énergie reste toutefois à un niveau assez élevé, proche des niveaux atteints entre 2012 et 2014.
On retrouve une tendance identique à la stabilisation des prix de l’énergie en Europe ; ainsi, en Allemagne, le baromètre des prix de l’énergie affiche une hausse modeste, de 0,3% en février. Si le prix de l’électricité augmente plus régulièrement en Allemagne qu’en France – où la loi prévoit une revalorisation encadrée par les pouvoirs publics qui a généralement lieu en juillet – on observe des tendances similaires pour les carburants, les transports et le gaz.

 

 

- Après 5 mois de hausse consécutifs, les prix de l’énergie sont restés stables au mois de février
- Le prix du baril de pétrole s’est stabilisé en février, expliquant en grande partie la stabilité des prix observée

Les prix de l’énergie se sont stabilisés en février, après 5 mois consécutifs de hausse largement liée à l’augmentation des prix des énergies fossiles.
Le prix du pétrole s’est stabilisé en février 2017, après plusieurs mois de hausse liée notamment aux dynamiques enclenchées par les pays producteurs de pétrole pour mieux maîtriser leurs volumes de production. Cela a des conséquences sur le prix des carburants pour les transports, mais aussi du fioul domestique, qui affichent des évolutions modestes. Il en va de même pour le prix du gaz naturel dont les cours sont légèrement orientés à la baisse.
Le fioul domestique a connu une légère baisse de 0,3%, s’expliquant aussi par la fin de la période hivernale. De leur côté, essence et diesel ont augmenté respectivement de 0,4% et 0,1%.

 

 

Le gaz naturel a quant à lui baissé de 0,5%, après une forte hausse en janvier. Cette baisse, que l’on retrouve aussi dans le tarif réglementé du gaz, reflète la baisse des coûts d’approvisionnement des fournisseurs observée pendant le mois de Janvier.
Le baromètre des prix de l’énergie reste toutefois à un niveau assez élevé, proche des niveaux atteints entre 2012 et 2014.
On retrouve une tendance identique à la stabilisation des prix de l’énergie en Europe ; ainsi, en Allemagne, le baromètre des prix de l’énergie affiche une hausse modeste, de 0,3% en février. Si le prix de l’électricité augmente plus régulièrement en Allemagne qu’en France – où la loi prévoit une revalorisation encadrée par les pouvoirs publics qui a généralement lieu en juillet – on observe des tendances similaires pour les carburants, les transports et le gaz.

 

 

Aurélien Saussay, Economiste, OFCE

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
Pour plus d'information, voir http://energytransparency.info/

2017


Mise à jour du 22 février 2017

Hausse de 4,5% des prix de l’énergie en France en Janvier 2017

- Le mois de janvier est marqué par une forte hausse de l’ensemble des énergies fossiles
- Hausse de 10% des prix du fioul domestique au milieu de l’hiver
- Le prix du diesel se rapproche de celui de l’essence avec l’entrée de nouvelles mesures fiscales

Le prix des énergies mesuré par le baromètre des prix de l’énergie poursuit son augmentation en France en janvier 2017, suivant la hausse continue du cours des énergies fossiles. Plusieurs mesures de fiscalité environnementale, portant notamment sur le rééquilibrage de la fiscalité entre essence et diesel, sur le gaz et le fioul domestique contribuent également à renchérir le prix des énergies les plus polluantes. Le baromètre des prix de l’énergie atteint ainsi des niveaux inédits depuis l’été 2014 pour se rapprocher de son plus haut niveau depuis 2010. Seul les prix de l’électricité restent stables : le tarif réglementé de l’électricité n’est en effet réévalué qu’une seule fois par an.
Les prix de l’énergie ont augmenté de 4,5% au mois de janvier 2017 par rapport aux prix du mois de décembre 2016. Le fioul domestique est l’énergie qui connaît la plus forte hausse, supérieure à 10%. Cette augmentation correspond à la fois à la hausse continue des prix du pétrole sur les marchés internationaux, mais aussi à une revalorisation de la fiscalité environnementale avec l’augmentation de 23% de la Taxe Intérieure sur les Consommations de Produits Energétiques. La TICPE, qui représente la 4e recette de l’État après la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, est notamment affectée au financement des transferts de compétences aux collectivités territoriales, mais aussi au développement des infrastructures de transports et des énergies propres.

 

 

Sur les marchés internationaux, la tendance haussière observée depuis quelques mois se confirme. Le cours du brut reste marqué par la décision de l’OPEP en novembre 2016 de restreindre la production pour la première fois depuis 2008. Le prix du baril s’établissait en janvier 2017 autour de 55 dollars quand il restait inférieur à 35 dollars un an auparavant.

 

 

Les carburants ont eux aussi connus une hausse significative, notamment pour le diesel (+8,3%), et dans une moindre mesure l’essence (+5,5%). Cette évolution traduit une refonte en profondeur de la fiscalité des carburants, visant à contrebalancer l’avantage historique accordé au diesel contre l’essence en France. En effet le diesel, principale source des pics de pollution de cet hiver, a vu sa fiscalité fortement augmenter, pour la rapprocher de celle de l’essence qui a simultanément été réduite. Ces mesures se traduisent déjà pour partie sur le marché automobile, où les vente des véhicules diesel ont connu un net retrait, représentant pour la première fois depuis plus de 20 ans moins de 50% des ventes de véhicules neufs.
Le gaz a lui aussi connu une nette progression (+4,3%), en raison à la fois de la hausse du tarif réglementé lié au renchérissement des coûts d’approvisionnement, et à l’augmentation de la taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel (TICGN) de 1,70€/MWh. Il faut toutefois noter que les tarifs réglementés du gaz demeurent inférieurs en janvier 2017 à leur niveau d’il y a un an*.
Si les autres pays européens connaissent eux aussi une hausse des prix de l’énergie, celle-ci reste plus modeste. En Allemagne, le baromètre des prix de l’énergie révèle une hausse de 0,9% des prix aux consommateurs, poursuivant la tendance observée depuis quelques mois.
Malgré une augmentation remarquable, la contribution des prix de l’énergie à l’inflation reste modeste, de l’ordre de 0,2% sur une inflation totale observée de 1,4% sur un an. Ces moyennes masquent néanmoins l’hétérogénéité de l’impact de la hausse du prix des carburants et du fioul domestique. La facture énergétique représente en effet une part plus importante du budget des ménages les plus modestes, qui sont par ailleurs plus susceptibles de se chauffer au fioul et d’être en situation de précarité énergétique. Ces foyers sont donc les premiers touchés par ces évolutions de prix.

 

 

- Le mois de janvier est marqué par une forte hausse de l’ensemble des énergies fossiles
- Hausse de 10% des prix du fioul domestique au milieu de l’hiver
- Le prix du diesel se rapproche de celui de l’essence avec l’entrée de nouvelles mesures fiscales

Le prix des énergies mesuré par le baromètre des prix de l’énergie poursuit son augmentation en France en janvier 2017, suivant la hausse continue du cours des énergies fossiles. Plusieurs mesures de fiscalité environnementale, portant notamment sur le rééquilibrage de la fiscalité entre essence et diesel, sur le gaz et le fioul domestique contribuent également à renchérir le prix des énergies les plus polluantes. Le baromètre des prix de l’énergie atteint ainsi des niveaux inédits depuis l’été 2014 pour se rapprocher de son plus haut niveau depuis 2010. Seul les prix de l’électricité restent stables : le tarif réglementé de l’électricité n’est en effet réévalué qu’une seule fois par an.
Les prix de l’énergie ont augmenté de 4,5% au mois de janvier 2017 par rapport aux prix du mois de décembre 2016. Le fioul domestique est l’énergie qui connaît la plus forte hausse, supérieure à 10%. Cette augmentation correspond à la fois à la hausse continue des prix du pétrole sur les marchés internationaux, mais aussi à une revalorisation de la fiscalité environnementale avec l’augmentation de 23% de la Taxe Intérieure sur les Consommations de Produits Energétiques. La TICPE, qui représente la 4e recette de l’État après la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, est notamment affectée au financement des transferts de compétences aux collectivités territoriales, mais aussi au développement des infrastructures de transports et des énergies propres.

 

 

Sur les marchés internationaux, la tendance haussière observée depuis quelques mois se confirme. Le cours du brut reste marqué par la décision de l’OPEP en novembre 2016 de restreindre la production pour la première fois depuis 2008. Le prix du baril s’établissait en janvier 2017 autour de 55 dollars quand il restait inférieur à 35 dollars un an auparavant.

 

 

Les carburants ont eux aussi connus une hausse significative, notamment pour le diesel (+8,3%), et dans une moindre mesure l’essence (+5,5%). Cette évolution traduit une refonte en profondeur de la fiscalité des carburants, visant à contrebalancer l’avantage historique accordé au diesel contre l’essence en France. En effet le diesel, principale source des pics de pollution de cet hiver, a vu sa fiscalité fortement augmenter, pour la rapprocher de celle de l’essence qui a simultanément été réduite. Ces mesures se traduisent déjà pour partie sur le marché automobile, où les vente des véhicules diesel ont connu un net retrait, représentant pour la première fois depuis plus de 20 ans moins de 50% des ventes de véhicules neufs.
Le gaz a lui aussi connu une nette progression (+4,3%), en raison à la fois de la hausse du tarif réglementé lié au renchérissement des coûts d’approvisionnement, et à l’augmentation de la taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel (TICGN) de 1,70€/MWh. Il faut toutefois noter que les tarifs réglementés du gaz demeurent inférieurs en janvier 2017 à leur niveau d’il y a un an*.
Si les autres pays européens connaissent eux aussi une hausse des prix de l’énergie, celle-ci reste plus modeste. En Allemagne, le baromètre des prix de l’énergie révèle une hausse de 0,9% des prix aux consommateurs, poursuivant la tendance observée depuis quelques mois.
Malgré une augmentation remarquable, la contribution des prix de l’énergie à l’inflation reste modeste, de l’ordre de 0,2% sur une inflation totale observée de 1,4% sur un an. Ces moyennes masquent néanmoins l’hétérogénéité de l’impact de la hausse du prix des carburants et du fioul domestique. La facture énergétique représente en effet une part plus importante du budget des ménages les plus modestes, qui sont par ailleurs plus susceptibles de se chauffer au fioul et d’être en situation de précarité énergétique. Ces foyers sont donc les premiers touchés par ces évolutions de prix.

 

 

Aurélien Saussay, Economiste, OFCE

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
Pour plus d'information, voir http://energytransparency.info/

2017


Mise à jour du 17 janvier 2017

Les prix de l’énergie au plus haut depuis 18 mois

- La hausse du cours des énergies fossiles continue à tirer vers le haut les prix de l’énergie.
- Le prix du gaz en hausse de plus de 2%, le prix du fioul en hausse de près de 3%.

Les prix de l’énergie ont augmenté de 0,9% en France en décembre 2016 par rapport au mois précédent, tirés par la hausse continue du cours du pétrole. Le baromètre des prix de l’énergie (BPE-France) atteint son plus haut niveau depuis 18 mois.
Ce sont les combustibles fossiles, pétrole et gaz en tête, qui soutiennent cette dynamique. Les prix du pétrole ont en effet poursuivi leur augmentation au cours du mois de décembre pour retrouver leur niveau de janvier 2015, se stabilisant un peu au-dessus des 50$ le baril. Ce mouvement haussier résulte en bonne partie de l’accord conclu entre les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et la Russie fin novembre : pour la première fois depuis 2001, ces pays producteurs ont décidé d’une réduction volontaire et coordonnée de la production, afin d’enrayer la faiblesse des cours observée depuis l’été 2014.

 

 

Cette dynamique s’est rapidement répercutée sur les prix consommateurs, avec notamment une augmentation de 2,8% du prix du fioul domestique en décembre, soutenu par le regain annuel de demande à la veille de la période hivernale. En parallèle, le prix de l’essence a augmenté de 0,6% et celui du diesel de 1% par rapport au mois de novembre 2016. La plus large part des taxes (60%) dans le prix de ces deux carburants le rend en effet moins sensible aux variations des cours du baril de brut.

 

 

Pour sa part, le gaz naturel a poursuivi sa hausse entamée depuis septembre 2016, avec une augmentation de 2% au mois de décembre. Cette augmentation résulte de la réévaluation mensuelle du tarif du gaz réglementé. Ce tarif est calculé à partir des variations du cours du Brent et du cours des contrats d’importation mensuel, trimestriel et annuel de gaz naturel en France et aux Pays-Bas – principales sources de l’approvisionnement français. Ces différentes composantes sont toutes orientées à la hausse depuis la fin de l’été 2016, ce qui se traduit par une augmentation mensuelle régulière du prix du gaz pour les consommateurs. De son côté, le prix de l’électricité – dont le tarif réglementé n’est réévalué qu’une fois par an – est resté stable.
La contribution de la dynamique des prix de l’énergie à l’inflation est significative en décembre 2016. Alors que les dépenses d’énergies représentent moins de 7% des dépenses des ménages, les prix de l’énergie ont contribué plus d’un sixième, ou près de 17%, de l’inflation en variation annuelle observée en décembre 2016, soit 0,1% sur un total de 0,6%.
Le Baromètre des prix de l’énergie démontre que des tendances similaires sont actuellement à l’œuvre dans les autres pays européens. Ces mouvements de prix conjoints s’expliquent par l’intégration des marchés européens du gaz naturel d’une part, et de la dépendance commune aux importations extérieurs de pétrole brut – et donc aux cours internationaux du pétroles – d’autre part.

 

- La hausse du cours des énergies fossiles continue à tirer vers le haut les prix de l’énergie.
- Le prix du gaz en hausse de plus de 2%, le prix du fioul en hausse de près de 3%.

Les prix de l’énergie ont augmenté de 0,9% en France en décembre 2016 par rapport au mois précédent, tirés par la hausse continue du cours du pétrole. Le baromètre des prix de l’énergie (BPE-France) atteint son plus haut niveau depuis 18 mois.
Ce sont les combustibles fossiles, pétrole et gaz en tête, qui soutiennent cette dynamique. Les prix du pétrole ont en effet poursuivi leur augmentation au cours du mois de décembre pour retrouver leur niveau de janvier 2015, se stabilisant un peu au-dessus des 50$ le baril. Ce mouvement haussier résulte en bonne partie de l’accord conclu entre les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et la Russie fin novembre : pour la première fois depuis 2001, ces pays producteurs ont décidé d’une réduction volontaire et coordonnée de la production, afin d’enrayer la faiblesse des cours observée depuis l’été 2014.

 

 

Cette dynamique s’est rapidement répercutée sur les prix consommateurs, avec notamment une augmentation de 2,8% du prix du fioul domestique en décembre, soutenu par le regain annuel de demande à la veille de la période hivernale. En parallèle, le prix de l’essence a augmenté de 0,6% et celui du diesel de 1% par rapport au mois de novembre 2016. La plus large part des taxes (60%) dans le prix de ces deux carburants le rend en effet moins sensible aux variations des cours du baril de brut.

 

 

Pour sa part, le gaz naturel a poursuivi sa hausse entamée depuis septembre 2016, avec une augmentation de 2% au mois de décembre. Cette augmentation résulte de la réévaluation mensuelle du tarif du gaz réglementé. Ce tarif est calculé à partir des variations du cours du Brent et du cours des contrats d’importation mensuel, trimestriel et annuel de gaz naturel en France et aux Pays-Bas – principales sources de l’approvisionnement français. Ces différentes composantes sont toutes orientées à la hausse depuis la fin de l’été 2016, ce qui se traduit par une augmentation mensuelle régulière du prix du gaz pour les consommateurs. De son côté, le prix de l’électricité – dont le tarif réglementé n’est réévalué qu’une fois par an – est resté stable.
La contribution de la dynamique des prix de l’énergie à l’inflation est significative en décembre 2016. Alors que les dépenses d’énergies représentent moins de 7% des dépenses des ménages, les prix de l’énergie ont contribué plus d’un sixième, ou près de 17%, de l’inflation en variation annuelle observée en décembre 2016, soit 0,1% sur un total de 0,6%.
Le Baromètre des prix de l’énergie démontre que des tendances similaires sont actuellement à l’œuvre dans les autres pays européens. Ces mouvements de prix conjoints s’expliquent par l’intégration des marchés européens du gaz naturel d’une part, et de la dépendance commune aux importations extérieurs de pétrole brut – et donc aux cours internationaux du pétroles – d’autre part.

 

Aurélien Saussay, Economiste, OFCE

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
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